Aimer
Voici ici tout le côté relationnel, le rapport aux autres et à soi-même. C'est à dire la relation en tant que concept agissant entre les êtres.
Voici poindre une éclaircie ! Ô Freud, Ô Jung, Ô Dolto, Ô Salomé, et maintenant, Ô Guy Corneau et même je dirais, Ô Mireille Dumas et Ô Michèle Cédric ! Que d'heures passées à vous lire et à vous écouter avant de pouvoir vous entendre ! Il y a toi, moi, et la relation.
Ce verbe ne peut être dissocié de son homologue: HAÏR. Je n'aime pas les grandes chaleurs et les gens sur les trottoirs (nommés "terrasses") une fois que le soleil pointe son nez; Je n'aime pas les GSM, ni les voitures à verrouillage central alarmées d'autres gadgets qui pénètrent la route sans capote. –Je m'en fout, j'ai l'air bag ! –Oui, mais t'as pas l'air c…!
La relation est le nœud du problème.
Depuis peu, l'enfance est pour moi le moment privilégié de la vie où l'on peut être soi-même et chercher sa voie (et même sa voix). Ceci, c'est ce qui est. Mais, nous, adultes, nous avons tendance à tout mettre au conditionnel: "L'enfance devrait être, etc." Le seul amour qu'on puisse connaître est celui que l'on reçoit de ses parents dans l'enfance. Le mot "amour" est pour moi un terme propre à l'enfance. A l'âge adulte, il s'agit plutôt d'une relation. Je suis d'accord avec Henri Laborit qui considère l'amour comme le terme qui, en gros, éponge tout. C'est l'essuie-tout de nos difficultés relationnelles, de nos carences affectives d'adultes. Cependant, l'enfant à besoin qu'on lui dise qu'on l'aime, c'est en père d'une fille de 8 ans que je parle ici.